Est-il difficile d’écrire des dialogues ? Le dialogue comme reflet du monde réel. Il faut savoir bien écouter.
Tom Chiarella
Ce livre vous fera faire un pas de géant dans ce registre incontournable de l’écriture.
Plus un roman veut toucher le grand public, plus il doit utiliser de dialogues, et il peut arriver que ceux-ci occupent jusqu’à 50 % de la surface du texte. Dans un récit, il y a passage au dialogue quand l’auteur ne se contente plus de résumer ce que les personnages disent ou pensent, mais quand il les laisse s’exprimer eux-mêmes. Ce qui relance l’intérêt et l’attention du lecteur, qui a l’agréable impression de se trouver plus près de la scène où se déroule l’action. On est déjà, quelque part, entre l’imaginaire et le visuel.
On entend presque des voix, et on entre encore plus dans le texte… dans l’histoire.
Alors pourquoi est-il si difficile d’écrire un dialogue ? Beaucoup d’écrivains sont maîtres en la matière, eux qui savent faire surgir l’intrigue et forger des scènes entières grâce au dialogue. Un bon dialogue ne ressemble à aucun autre passage d’une histoire, dans la mesure où il doit, du moins devrait, donner l’impression d’être un événement en lui-même. De tous les éléments du roman, un bon dialogue s’efforce de refléter le monde avec le plus de fidélité.
Comme pour toute forme d’art, écrire des dialogues passe par un apprentissage et des exercices plus ou moins difficiles mais, heureusement, toujours passionnants comme l’est du reste l’écriture. Ce livre vous fera faire un pas de géant dans ce registre incontournable de l’écriture. 160p., 22 euros.